mercredi 28 novembre 2007

La parité de gré ou de force

Vous n’avez pas pu y échapper si vous avez ouvert votre poste de télévision récemment car toutes les chaînes en parlent. Non, non il ne s’agit pas des exactions de certains "barbares de la république" qui brûlent des écoles et des bibliothèques pour venger la mort violente de deux "jeunes" des "quartiers" qui circulaient de nuit, sans casques, sans lumières, sans permis, sans assurance sur un engin inadapté et interdit à la circulation sur route ouverte. Non, il ne s'agit pas de cet événement accidentel mais de cette nouvelle avancée de l'empire du bien: l'égalité salariale entre hommes et femmes.

Pour ceux et celles qui auraient échappé aux trompettes de la pensée unique et du politiquement correct, je rappelle que nos tendres compagnes, amies, mères, sœurs, cousines, etc. sont victimes de nombreuses discriminations et notamment en matière de rémunération. Ceux et celles qui veulent s'en assurer pourront se plonger dans le dossier de presse de la "Conférence Sociale Tripartite: égalité professionnelle et salariale hommes-femmes", bon courage!

Toutes choses étant égales par ailleurs, les femmes seraient donc moins payées que les hommes, admettons. Au nom de la mère, de la fille et de la sacro sainte parité, on ne pouvait rester insensible devant tant d'iniquité. Il était donc urgent et nécessaire que Xavier BERTRAND, ministre du travail des relations sociales et de la solidarité vienne nous indiquer comment cesser ces pratiques discriminatoires comme il nous convainquit naguère d'abandonner la consommation de tabac: par la contrainte et la menace.

Enquête sur le terrain


Après le plaisir d'en griller une, il va falloir abandonner le plaisir d'en discriminer une. Fini le complot machiste des mâles dirigeants de l'entreprise mettant au point d'insidieuses stratégies pour mieux maintenir les employées aux rangs subalternes. Finies les offres d'emploi à double budget car pour un même poste et comme chacun le sait, le patron préfère logiquement (sic) surpayer un homme que sous-payer une femme.

Comme le dit Xavier BERTRAND: "on ne peut plus passer pour des naïfs". Ministre d'un gouvernement nommé par un président qui se prétend libéral, il lui faut éviter comme la peste de passer pour un ultra-libéral ce qui, dans l'échelle des valeurs de la soviétie française, le transformerait en chaînon manquant entre George BUSH et Adolf HITLER. Alors à bas la méritocratie!

L'état va une fois encore venir fourrer son nez dans la gestion des entreprises privées pour établir une égalité salariale qu'il n'est même pas capable d'obtenir dans les entreprises publiques dont il a la responsabilité. Bien sûr, on pourra se rassurer en imaginant que les sanctions ne seront appliquées que "si l'ancienneté est la même, si le poste est le même, si la qualification est la même", mais si vous avez le tort d'être un homme professionnellement performant, vous comprendrez certainement que votre collègue du bureau d'en face sera servie en priorité lors d'éventuelles augmentations de salaires, même si elle ne l'a pas mérité.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais


La conséquence de tout cela? Elle est facile à prévoir: Comme la fameuse contribution DELALANDE avait surtout contribué à écarter les seniors du monde du travail, cette nouvelle usine à gaz va inciter les entreprises à ne pas embaucher de femmes pour éviter des conflits prud'homaux. Toute la clique des gauchistes et des féministes criera alors encore plus à la discrimination et le gouvernement imposera aux rares entreprises ayant conservé une activité en France, des quotas de femmes, d'immigrés, de jeunes en difficulté, de seniors; d'handicapés, d'homosexuels, de musulmans, de cycliste, etc., etc…

mardi 20 novembre 2007

Hasta cuando?

Jusqu'à quand allons nous supporter les gauchistes?
Les Venezueliens ont commençé à se le demander, les Cubains se posent la question depuis plus de 48 ans.


Profitez-en pour prendre un petit cours d'Espagnol (de Cubain...) en musique.

Pa'que aprenda!

lundi 19 novembre 2007

Mais que fait donc la police?


Avis aux lecteurs: Cet article n'a rien à voir avec la misandrie.

Je me suis rendu hier dimanche à Paris pour manifester contre les mafieux syndicaux. Sachant que le défilé devait se terminer à Nation, j'ai stationné mon véhicule à proximité de cette place (non, je n'y suis pas allé en RER) avant de rejoindre le point de départ, place de la République.


Fin de la manif à Nation

Peu habitué à ce genre d'exercice, je n'avais pas trouvé judicieux d'emporter un appareil photo avec moi mais j'ai regretté cette décision car en partant de Nation où les forces de polices balisaient déjà le parcours j'ai tout à coup vu ça:


Oui, oui, il n'y a pas de doute, c'est cassé. J'ai donc utilisé mon portable pour immortaliser la scène.



Enfin, voir des fonctionnaires travailler le dimanche, ça fait tout de même plaisir...

NB: Après avoir perdu du temps à prendre ces photos, il a fallu rejoindre le point de départ du cortège, place de la République... en vélib'!
(devinez pourquoi je n'y suis pas allé en métro).