Vous connaissez le site des "chiennes de garde"? Non? Et bien tant pis (ou tant mieux) pour vous. Sous la rubrique "SOS", on peut lire ce petit texte fort justement intitulé "AU SECOURS…"
"Les pouvoirs publics ont pour habitude de se décharger de leurs responsabilités sur les Associations, leur civisme et leurs bénévoles."
"Une volonté politique réelle d’en finir avec la violence masculine et le sexisme institutionnel exigerait des moyens, de la formation, de l’argent, beaucoup d’argent."
"Notre système ne voit aucun inconvénient à faire payer les femmes (impôts, taxes, charges, travail ménager gratuit). Mais il reste parfaitement réfractaire au financement des mesures qui permettraient de remédier efficacement aux inégalités entre sexes."
"Notre premier devoir de citoyennes est d’exiger que les lois que l’on vote deviennent des pratiques sociales que l’on finance. Sans engagements budgétaires, les politiques -quand elles existent - ne sont que du vent- et les déclarations -que l’on claironne- du pipeau..."
C'est une façon de voir les choses. En ce qui me concerne, je me réjouis plutôt quand j'apprends qu'une nouvelle loi n'entraînera aucune nouvelle dépense mais apparemment, il faut que ça fasse mal au porte monnaie pour que l'on sente bien que… quoi en fait? Est-ce à dire que seule une loi qui nous coûte cher serait une loi que l'on désire vraiment, tout comme une femme. ;-)
"Les moyens dont les femmes disposent sont dérisoires. Les Associations sont souvent le seul recours de femmes en difficulté ou en danger. La simple liste des problèmes traités (insultes, agressions, agressions sexuelles, violences dans les relations amoureuses, violence conjugale, viols, viols par inceste, harcèlement sexuel, proxénétisme, prostitution, pornographie...) illustre, s’il en était besoin, que la violence qui pèse aujourd’hui sur les citoyennes de ce pays n’a rien de théorique."
Une simple liste? Mais alors si je vous dit que trois suicidés sur quatre sont des hommes, que 97% des prestations compensatoires sont payées par des hommes, que les hommes sont systématiquement mis à la porte de leur domicile lorsque l'ordonnance de non conciliation doit trancher entre les deux, que le mal est fait lorsque la "justice" met des années à s'apercevoir que les accusations d'incestes visant le père était calomnieuses, etc. ai-je démontré quoi que ce soit? Ai-je illustré, "s’il en était besoin, que la violence qui pèse aujourd’hui sur les" citoyens "de ce pays n’a rien de théorique"?
2 commentaires:
J'espère que vous avez envoyé vos mécontentements à l'association. Vous avez oublié que 80 % des hommes n'obtiennent pas la garde de leur enfant en cas de divorce, ça fait encore un point de mécontentement.
Bon sinon il ne faut pas trop être dur avec ces associations elles tentent commême d'aider des personnes qui en ont besoin, même si elles demandent des aides de manière un peu trop...véhémente disons.
le féminisme c'est un combat qui veut qu'on arrête de mettre les hommes dans une case et les femmes dans l'autre. actuellement la société fonctionne selon ces deux clichés :
- femme accomplie = faible, s'occupe des gosses, sacrifie sa carrière pour sa famille, soumise d'elle-même, reine du ménage et de la cuisine, aime le sexe sans toutefois coucher à droite à gauche, heureuse de son statut
- homme accompli = fort, viril, s'occupe pas des gosses, ni du ménage et de la cuisine, travaille dur donc mérite qu'on lui foute la paix à son retour du boulot, réussite professionelle, protecteur, bête de sexe
ceux qui ne rentrent pas dans leur catégorie sont considérés dans la société actuelle comme ayant raté leur vie. et le fait que la société fonctionne en se basant sur ces deux clichés explique pourquoi les hommes n'obtiennent quasiment jamais la garde de leurs enfants, pourquoi les papas sont trop protecteurs avec leurs filles, pourquoi les femmes se soumettent d'elles mêmes aux tâches ménagères alors qu'à priori aucune loi ne les y oblige.
désolée pour ce long commentaire, et sache qu'il existe des féministes qui ne sont pas misandre.
Enregistrer un commentaire